Société

A la veille des fêtes de fin d'année, Gaia met en garde la population belge contre le trafic de chiots en provenance d'Europe de l'Est, relaie 7 sur 7. Depuis une quinzaine d'années, l'association de défense des animaux a recensé plusieurs centaines de plaintes de ce type émanant de particuliers. Selon Gaia ces pratiques explosent.

Il faut dire que ce triste business est juteux... "Un chiot acheté 250 euros en Slovaquie peut être revendu plus de 1.500 euros chez nous", explique Michel Vandenbosch, président de Gaia.

Et le président d'ajouter : "Beaucoup de ces chiots sont malades, souffrant de diarrhées sanglantes, de la toux du chenil... Il n'est pas rare que cela se solde par la mort tragique du chiot avec, à la clé, une grande tristesse pour toute la famille et des frais vétérinaires élevés".

"C'est un business bien rôdé (...) Les mauvais éleveurs savent entretenir l'illusion: tous disposent d'un numéro d'agrément (ce qui a un effet rassurant), les chiots sont disponibles en permanence (de quoi répondre à tout achat impulsif), mais le passeport de l'animal est rempli avec de fausses informations."

L'association regrette les facilités d'importation concédées aux éleveurs commerçants : "Tout professionnel qui élève au moins 10 nichées par an a le droit d'importer et de vendre des chiots de l'étranger. Ce qui a pour effet d'accentuer les importations: 70% des chiens aujourd'hui identifiés en Wallonie ne sont pas nés en Belgique."

La fin d'année étant une période particulièrement propice pour l'achat d'un chiot, Gaia lance une campagne d'information, notamment via le site www.acheterunchiot.be. Cette action donne des conseils quant à l'adoption d'un chien et explique comment reconnaître les mauvais éleveurs.

(FvE - Source : 7 sur 7- Illustration picture : Pixabay)