Le gros flop du recrutement policier
Malgré les gros moyens mis oeuvre par la police fédérale pour attirer 700 futurs agents de sécurisation (pour surveiller le Palais de justice, les centrales nucléaires et remplacer les militaires), la police n'est pas parvenue à en recruter la moitié, révèle le quotidien La Dernière Heure.
Le hic?... 94% des candidats qui se sont présentés pour cette fonction ont été recalés! Ce taux d'échec est confirmé par le porte-parole de la police fédérale: "Nous avons effectivement 6% de réussite au niveau national pour les épreuves d'agents de sécurisation".
Pour devenir agent de police, il faut passer un test qui comporte plusieurs épreuves: une épreuve cognitive, une épreuve physique, une épreuve médicale et un test de personnalité.
C'est surtout au niveau du test physique que le bât blesse. En effet, la plupart des 150 membres de la Défense qui ont été ciblés pour passer l'épreuve ont échoué pour cause du manque d'entrainement physique.
Autre souci rencontré, pour devenir un agent de sécurisation, les candidats ne doivent pas nécessairement disposer d'un diplôme. Résultat? Ils ne maitrisent souvent pas assez la langue française et peinent, par exemple, à résumer correctement une vidéo qui leur est présentée.
Autre frein: le salaire. Les bonnes recrues potentielles préfèrent travailler pour une société privée de gardiennage en raison de différences salariales non négligeables.
(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration Picture: Belga)