Société

Invité sur le plateau de la chaîne d’information belge LN24, Aimé Bille vient de sortir le livre "Affaire Dutroux, l’enquête assassinée", une relecture de l’affaire qui a défrayé la chronique par un ancien gendarme de la BSR qui était enquêteur à l’époque.

Extraits

Dans son désir de réhabilitation, le gendarme a essayé de faire bouger les choses:

"J’ai écrit, j'ai été reçu dans les partis politiques, j'ai écrit à tous les magistrats, des magistrats, des commandants de la gendarmerie, des ministres et tout. Et personne n'en veut, j'ai fait une pétition, je l'ai envoyé à Soragesté-la-Reine, j'ai envoyé au premier ministre, il n'y a personne qui répond ce que je voudrais c'est que comme aux Etats-Unis, on puisse rouvrir l'enquête".

"La gendarmerie savait des choses, c’est ça le scandale.  Beaucoup d’erreurs ont été commises, beaucoup de gens ont été écartées de l’enquête, il y a des protections, probablement des gens influents impliqués, la théorie du réseau pédophile n'est pas qu'une théorie..."

"J’ai appris de mon collègue de Baets qui a été contacté par une personnalité, je ne vais pas la citer, et on lui a dit clairement écoute au gouvernement on ne veut plus entendre parler de ça. Et on lui a dit tu devrais arrêter ton enquête dans le cadre de l’Affaire Dutroux."

Et Aime Bille conclut: "tous les documents sont en lieu sûr. Je n'ai rien chez moi. Tout est en lieu sûr. Et c'est confié aussi à notaire et avocat en France et en Belgique."

(MaSi/Source: LN24/Photo: W. Carter via wikiCommons under license Creative Commons CC BY-SA 4.0.)