Berdych : "Je n'ai peur de personne"
"Je n'ai peur de personne..." Est-ce de la confiance en soi ? De l'arrogance ? Ou une manifestation de la méthode Coué ? Tomas Berdych (ATP 13) est totalement convaincu qu'il peut faire tomber Nadal, ce dimanche, pour sa première finale d'un Grand Chelem face à l'incontestable meilleur joueur du monde. "Cela n'arrive pas tous les jours de battre le n°1 ou le n°2 mondial, mais j'ai déjà remporté trois victoires contre lui par le passé. Je connais plein de joueurs qui possèdent des statistiques bien moins reluisantes...", note-t-il dans La Dernière Heure. "Au moins, je peux en retirer des éléments positifs. Je n'ai encore jamais battu Nadal sur gazon et je me dis que c'est une belle opportunité de combler cette lacune ici.", affirme encore le Tchèque. Personne n'attendait vraiment Tomas Berdych en finale, puisqu'il figurait dans la même moitié de tableau que Federer, Djokovic et Roddick. Mais habité par une grande confiance en soi et jouant sans complexe, ses puissantes frappes à plat ont fait merveille sur le gazon très rapide de ce Wimbledon 2010, où il s'est payé le scalp du Suisse et du Serbe. "Je ne sais pas s'il s'agit d'un rêve de me retrouver là. C'est la conséquence de bons résultats. Cela fait un bon bout de temps maintenant que je sens que je suis devenu plus constaud mentalement et physiquement. Je n'ai pas l'impression que c'est un coup de chance. Simplement, ce que j'ai réalisé à Paris m'a donné la confiance et la conviction que je pouvais battre les meilleurs...", raconte Berdych, premier Tchèque à atteindre la finale depuis un certain... Ivan Lendl en 1987. Mais cette entrée dans l'histoire ne l'empêche pas de dormir. "Je n'ai pas de problèmes de sommeil... J'avais déjà très bien dormi après ma victoire contre Roger l'autre jour. Bien entendu, il s'agit d'une grande finale. Ce n'est toutefois pas une toute nouvelle expérience pour moi dans la mesure où j'ai déjà atteint les demi-finales à Roland Garros. J'espère que je pourrai tirer les enseignements de ce match. Ivan n'a jamais gagné ici, malheureusement. Moi, j'ai toujours une chance..." On parie que Nadal se méfie de lui comme de la peste ? (S.P.H. avec LB/Picture : Belga)
