Conflits

Destruction de bâtiments, incendies criminels…, les services de renseignement européens tirent la sonnette d’alarme. La Russie pourrait lancer de nouvelles attaques hybrides, de plus en plus brutales. 

“Des manœuvres hostiles, mais plus ou moins discrètes, sous le seuil de l’acte de guerre et pour lesquelles Moscou peut nier sa responsabilité”, le média 7sur7 revient sur les caractéristiques de ces attaques hybrides. Des agressions devenues la spécialité de Moscou, bien avant l’invasion de l’Ukraine. 

Alors que la Finlande et les pays baltes déclaraient, la semaine dernière, que des opérations de brouillage du système GPS avaient eu lieu au-dessus de la mer Baltique (représentant un risque élevé pour le trafic aérien), c’est désormais au tour de l’Allemagne et de la République tchèque de signaler de nouvelles cyberattaques russes.

Des conséquences considérables

Le directeur des services de renseignement allemand, Thomas Haldenwang, “aurait informé ses homologues français, suédois et britanniques de l’ampleur grandissante du risque d’actes de sabotage orchestrés par l’État russe.” indique Linfo.re. Selon lui, la probabilité d’attaques imminentes est élevée et leurs conséquences sur le plan matériel mais aussi humain seront “considérables”. 

Selon plusieurs agences de renseignement européennes, reprises par le Financial Times, il ne s’agit là que le début d’une opération de plus grande envergure. De véritables actes terroristes sont à craindre ; Financial Times fait mention d’incendies criminels ou d’attaques de bâtiments en Europe. 

L’inquiétude s’impose

Récemment, l’Allemagne avait capturé des espions russes en mission de sabotage, notamment contre des “installations des forces armées américaines.” Une enquête a également été ouverte au Royaume-Uni “sur de possibles plans d’attaques contre des centres logistiques où sont stockées des armes destinées à l’Ukraine”.  En Europe, l’inquiétude va grandissante… 

(AsD - Source : 7sur7 - Illustration : Unsplash)