Conflits

L’opposant au chef du Kremlin, Vladimir Kara-Mourza, a été libéré en septembre, après le dernier échange de prisonniers entre l’Occident et la Russie. En tout, il aura passé deux ans et demi enfermé entre quatre murs. Mardi, il était l’invité du “20 heures” de France 2 ; il se confie sur son expérience. 

C’est un rescapé. Il était censé purgé une peine de vingt-cinq ans de réclusion dans une prison de Sibérie, indique le média Franceinfo. "C'était quasiment la peine de mort", explique-t-il. L’homme a failli perdre la vie après deux empoisonnements. Pourquoi ? Vladimir Kara-Mourza était contre l’“opération spéciale” de Poutine en Ukraine. 

Aujourd’hui, il estime que la libération des prisonniers politiques russes est un “message de solidarité très important de la part du monde démocratique”. Cet échange dont il a été le bénéficiaire relève selon lui d’“un miracle rendu possible par l'opinion publique des pays démocratiques". Avant d’ajouter, "le régime de Vladimir Poutine semble stable et éternel, jusqu'au moment où il tombe. Ça va être rapide, ça va être inattendu". 

(Manon Pierre - Source : Franceinfo - Picture : by Kremlin.ru via Wikicommons under license Creative commons CC-BY-4.0)