Poutine et son doigt d'honneur à l'Occident
Il y a quelques mois, lors d’un forum organisé par le Front populaire panrusse, Vladimir Poutine a difficilement résisté à la tentation de faire ce geste déplacé.
Alors que le G7 avait plafonné le prix du pétrole russe à 60 dollars/baril après l’invasion de l’Ukraine et que l’Union européenne avait imposé des sanctions massives contre la Russie pour gêner le financement de la guerre, le chef de l’Etat russe affirme que l’économie de son pays reste, malgré tout, prospère. Plus de deux ans après le début du conflit.
Poutine déclare, tout-puissant : “Les pays occidentaux avaient prédit une récession, un échec et un effondrement (...) Je voudrais leur adresser un célèbre geste, mais je ne le ferai pas, car il y a beaucoup de jeunes femmes ici” (faisant référence à un doigt d'honneur).
Peu avant cette sortie, le président russe avait déjà souligné que Moscou ne connaissait que la croissance, quand, à côté, l’Occident ne connaissait que le déclin. Si son arrogance irrite, il faut le dire, l’économie en Russie résiste plutôt bien aux freins imposés par l’Europe : “l’économie russe a progressé de 1% depuis le début de la guerre. Moscou continue également à gagner des milliards grâce aux exportations de pétrole et de diamants.” rapporte 7sur7.
Mais... sur le long terme, l’économie pourrait effectivement plier face aux nombreuses dépenses militaires et à la guerre qui ne “faiblit” pas.
(Manon Pierre - Source : 7sur7 - Picture : Vladimir Vladimirovich Putin by kremlin.ru via Wikicommons under license Creative commons CC-BY-4.0)
