Economie

Dès 2025, les nouveaux bâtiments ne pourront plus être équipés de chaudières au mazout et au gaz, si cette mesure est adoptée par le gouvernement bruxellois

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C'est un point qui a été discuté lors des premières sessions du séminaire exceptionnel du gouvernement bruxellois (toujours en cours jusqu'au 28 avril) qui doit redéfinir les priorités de la majorité régionale et tenter de souder l’équipe de Rudy Vervoort autour de quelques axes.

Si cette mesure est actée, dès 2025, les nouveaux bâtiments ne pourraient plus être équipés de chaudières au mazout et au gaz pour les permis d'urbanisme déposés à partir de cette date. Pour inciter les citoyens bruxellois à accélérer la transition énergétique, cette mesure serait couplée à la fin des subsides pour ces chaudières "à l'ancienne" dès 2023.

Les nouvelles constructions devraient donc à l'avenir respecter le concept du bâtiment passif (où la chaleur dégagée à l'intérieur de la construction et celle apportée par l'extérieur suffisent à répondre aux besoins de chauffage) et être équipées de systèmes de ventilation double flux.

Les nouvelles constructions pourront aussi être des bâtiments dits 'passifs' (ce qui signifie que la maison consomme très peu d’énergie, moins de 15KwH par mètre carré et par an, soit 4 à 6 fois moins qu’une nouvelle maison classique), équipés d'une pompe à chaleur. L’objectif est évidemment de diminuer à terme notre dépendance globale aux énergies fossiles.

Écolo souhaite que le gouvernement bruxellois affiche clairement de plus hautes ambitions en matière de diminution des émissions de gaz à effet de serre (en passant de 40 à 45%), pour respecter les exigences européennes.

Concrètement, l’interdiction des nouvelles installations de chauffage au mazout (mais pas au gaz) dès 2025 a déjà été votée dans l’ordonnance climat de 2021. L’interdiction des chaudières à mazout est déjà actée en Flandre.

(FL avec La Libre - Picture : Erik McLean via Unsplash)