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C’est bien connu, les chiens ne font pas des chats… Papa d’Angèle et de Roméo Elvis, marié à la comédienne Laurence Bibot, Marka descend cette semaine de la branche supérieure de son arbre généalogique très fourni pour nous présenter le clip de son nouveau single "Comme le dit Orelsan", qui préfigure la sortie d’un nouvel album, son douzième, baptisé "Appelez-moi Serge". On l’aura compris, Marka n’est pas son vrai nom, mais il en va ainsi dans la golden family du showbizz belge, où une (relative) discrétion est de rigueur.

Auteur, compositeur, chanteur, bête de scène revendiquée et - plus récemment - gueule d'acteur, avec une incursion dans la série "Fils de" où il signait ses débuts à l’écran dans le rôle du gangster Frank Pistone, Marka est un artiste généreux, sincère et polyvalent. Plus de 30 ans après la sortie de son premier opus ("Je vous dit Tout"), l’envie et le plaisir sont toujours là, titillés par le l’appel des planches et le désir permanent d’aller à la rencontre de son public.

Trois décennies plus tard, bien des choses ont changé ici bas, mais pas le contrat passé par Marka avec lui-même, qui continue "à nous dire tout, avec un aplomb, un style et une voix qui cachent à merveille ses doutes et ses angoisses".

A 63 ans, Marka privilégie toujours le circuit court – du producteur au consommateur -, ce qui garantit une grande fraîcheur et une belle sincérité à ses chansons, dont il reste l’unique artisan.

Le voilà donc à la tête d’une collection de 11 nouveaux morceaux, où il fait le point, en crooner décalé, sur sa vie, ses envies sans rien renier d’un passé en montagnes russes, où les ors du succès (le fabuleux destin du groupe Allez Allez, la reprise de "Caroline" de Mc Solaar, "Accouplés",…) ont croisé des périodes de vaches nettement plus maigres. A un moment ou l'autre de sa vie, on est toujours seul face à soi-même.

Aujourd’hui, Marka regarde défiler son passé sans concession, avec un certain détachement et une bonne dose d’humour. Dans son nouveau single, "Comme le dit Orelsan", il confesse que «c’est pas tous les jours la fête», mais qu’il a envie de «garder l’envie» malgré la réalité du temps qui passe en volant inexorablement «nos plus belles années».

(LM/picture : Rudy Lamboray)