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Né un 11 octobre : Jean-Jacques Goldman, le petit préféré des Français

Le chanteur nait en 1951 à Paris, où ses parents tiennent un magasin d’articles de sport

  Le jeune scout apprend  le violon et le piano et, ado, se frotte également au public avec quelques groupes sans prétention, formés entre autres avec des amis de lycée. Après l'obtention d’un diplôme de commerce, il décide de se lancer dans une carrière musicale, guitare à la main. Il intègre alors le groupe Thaï Phong, qui rencontre un premier succès grâce au tube "Sister Jane". Le groupe se sépare en 1979 après deux autres disques. Jean-Jacques Goldman conservera de cette expérience une rencontre marquante : celle de Michael Jones.

  Sa carrière solo débute réellement quelque années plus tard avec "Il suffira d’un signe". Le titre végète en bas des hit-parades avant d’être boosté par la directrice des programmes de RTL qui décide de matraquer le titre sur les ondes. Second tube un an plus tard avec "Quand la musique est bonne" qui n’a, cette fois-ci, pas besoin de coup de pouce pour décoller. Alors que sa carrière lui tend les bras, il continue cependant de travailler derrière la caisse du magasin familial. Et lorsqu’on le reconnait, il se fait tout simplement passer pour son cousin !

  Les années '80 sont fastes pour l’artiste, dont le public connaît désormais les chansons par cœur. "Comme toi" et "Au bout de mes rêves" viennent entre autres compléter son palmarès. En 1985, l’inoubliable "Je te donne" avec Michael Jones envahit les ondes. Le titre sera repris par les Worlds Apart dix ans plus tard. Le titre "Là-bas" figurera, quant à lui, au programme du bac de français début des années 2000. 

  En 1990, nouveau défi pour le chanteur qui célèbre, avec la sortie de l’album  "Fredericks Goldman Jones" la naissance du trio. L’opus, qui contient notamment le fameux "A nos actes manqués" se vendra à plus de deux millions d’exemplaires. L’artiste collabore également avec bon nombre de stars, comme Patricia Kaas ou Marc Lavoine. C’est également lui que l’on retrouve derrière le "Aïcha" de Khaled et de nombreux titres de son amie Céline Dion.

  Jean-Jacques Goldman n’abandonne toutefois pas sa carrière solo et l’album "En passant" qui sort en 1997 confirme, s’il le fallait encore, le talent de ce touche-à-tout à qui l’on doit plus de 120 chansons, qu’il n’a d’ailleurs pas toujours signées de son nom, préférant parfois la discrétion de différents pseudonymes.

  Au début des années 2000, il se retire doucement de la scène musicale, souhaitant se consacrer pleinement à ses proches. On le revoit cependant sur scène, auprès des Enfoirés dont il a composé l’hymne en trois jours à peine, à la demande de son ami Coluche. Dans l’ombre, il continue d’écrire pour d’autres, comme Christophe Maé ou encore Patrick Fiori. Malgré son absence médiatique, le prolifique parolier garde l’affection de son public, qui l’a élu une treizième fois "Personnalité Préférée des Français" en 2023. 

(CMa - Photo : Etienne Tordoir)

Photo : Jean-Hacques Goldman avec Michaël Jones sur un plateau TV de la RTBf à Liège (Belgique) en janvier 1986 (© Etienne Tordoir) 

 

L'Héritage Goldman avec Michaël Jones en concert :

11 octobre : Arena Grand Paris - Tremblay (France)

12 octobre : Forest-Nationla - Bruxelles (Belgique)

13 octobre : Scneo - Longuenesse (France)

15 octobre : Le Liberté - Rennes (France)

17 octobre : Arkea - Floirac (France)

19 octobre : Amphitea - Angers (France)

29 novembre : Scarabée - Roanne (France)

30 novembre : Vaudoise Arena - Prilly (Suisse)

 

 

CMa

CMa

Journaliste FR@Tagtik- Rubrique Musique

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