Abba : à bas Trump !

Les représentants des droits d’ABBA ont sommé Donald Trump, à la demande du quatuor, d’arrêter d’utiliser des titres du célèbre groupe disco dans sa campagne. Mamma Mia !

La discographie d’ABBA regorge de titres que Donal Trump pourrait utiliser en campagne pour accompagner ses diatribes. « The Winner Takes it all » (le gagnant empoche tout), « Money Money Money » (argent, argent, argent), « Dancing Queen » (la reine dansante), « Tiger, « I Have a Dream » (j’ai un rêve), « Waterloo » ou « Take a Chance on me » (tente ta chance avec moi). Bref, c’est inspirant, pour se moquer ou mettre en avant son programme. Mais, c’est interdit sans l’accord des auteurs et ayants droit. Et Donald Trump, ou du moins ceux qui gèrent sa campagne, semble l’avoir oublié.

Rappel à l’ordre

La maison de disque Universal Music Publishing AB et Polar Music International AB ont rappelé qu’aucune permission ou licence n'a été donnée à l’équipe du candidat républicain. Pourtant, lors des prestations de Trump, plusieurs morceaux d’ABBA ont été diffusés, dont « The Winner Takes it all », « Money, Money, Money » ou encore « Dancing Queen ». Dès lors, Universal Music a confirmé à l’AFP avoir demandé à l’équipe de Donald Trump de retirer les morceaux concernés et de ne plus utiliser ceux d’ABBA à l’avenir. Ce n’est pas le premier artiste à avoir connu ce genre de problème avec l’ancien président. Il a déjà eu pareille mésaventure avec Bruce Springsteen, Neil Young, Céline Dion et les Rolling Stones. Il devra donc faire sans eux, que « Voulez-vous », la loi c’est la loi.