Politique

Le Premier ministre, Charles Michel, s'est présenté lundi devant la Chambre pour exposer les cinq priorités de son gouvernement pour les sept derniers mois de la législature.

Du côté de la politique économique, le chef du gouvernement continuera de s'atteler au "jobsdeal" et au pacte pour l'investissement stratégique. Autres priorités pour la coalition suédoise : la stratégie énergétique, les investissements dans la Défense, la gestion ordonnée des questions migratoires et la finalisation de la réforme des pensions.

Tout en se réjouissant du bilan de son équipe après quatre ans de travail et en se félicitant des résultats obtenus en terme de création d'emplois, Charles Michel a indiqué sa volonté de maintenir le cap.

Selon lui, la politique économique de la coalition suédoise a porté ses fruits, avec 219.000 personnes supplémentaires ayant décroché un emploi en quatre ans. "Le taux de chômage n'a jamais été aussi bas depuis 1981", a-t-il souligné. La baisse des charges sur le travail , la résorption de l'écart salarial avec les pays voisins et la réforme de l'impôt des sociétés sont selon lui d'autres plumes à son chapeau.

Dans le dossier des transmigrants, M. Michel a fait montre d'une grande fermeté: "Nous ne tolérerons pas que notre pays devienne une route de passage vers la Grande Bretagne. Nous ne tolérerons pas que les trafiquants d'êtres humains développent leur modèle mortel chez nous. A Zeebrugge, sur l'autoroute vers la mer ou au Parc Maximilien, l'ordre public doit être et sera garanti", a-t-il prévenu.

Dernier discours de politique générale de la législature, son intervention à la Chambre a déclenché des salves d'applaudissements sur les bancs de la majorité. Ce mardi matin, les députés entameront les débats qui doivent mener à un vote de confiance attendu mercredi après-midi.

(LpR/Picture : Belga)