Les listes électorales en manque de femmes
Les élections communales du 14 octobre prochain approchent à grand pas. Et les partis politiques, contraints de respecter les lois sur la parité, sont désespérément à la recherche de candidates. Les listes électorales doivent en effet être composées pour moitié de femmes et se conformer à cette obligation n'est pas une sinécure pour les partis politiques, explique par exemple le bourgmestre de Courtrai, Vincent Van Quickenborne (Open VLD).
"Il est difficile d'attirer des femmes sur les listes, je le remarque dans les communes et les villes avoisinantes. Les listes électorales doivent alors être présentées plus tard", explique en substance M. Van Quickenborne à VTM.
Mais pourquoi est-il si difficile de recruter des femmes-candidates, prêtes à s'engager dans la politique locale? "Je pense que c'est lié au fait que la politique est devenue un lieu de conflits, très manichéen et que ces conflits sont amplifiés. On le voit avec la politique internationale et cela commence à se remarquer dans la politique locale. A la moindre erreur politique, vous êtes montré.e du doigt et cela fait reculer de nombreux citoyens, en particulier les femmes", précise le bourgmestre de Courtrai.
Autre raison de cette raréfaction des femmes dans la politique communale : combiner un job temps plein, une vie de famille et des réunions politiques en soirée est plus difficile pour une femme que pour un homme, soutient Brigitte Vermeulen-Goris, (N-VA), échevine des Affaires Sociales à Anvers.
(LpR avec Skwadra - Source: VTM Nieuws/Illustration picture: Belga)