Politique

Pour de nombreux journalistes américains et correspondants étrangers, une conférence de presse à la Maison Blanche n'est pas de tout repos. Le président américain Trump n'a pas sa langue en poche et n'hésite pas à menacer les journalistes qui lui posent des questions gênantes ou à qualifier de "fausses nouvelles" toute info n'entrant pas dans ses schémas de pensée.

Mais Donald Trump ne serait pas le seul à malmener ainsi systématiquement la presse. L'ancien Premier ministre belge et actuel député européen Guy Verhofstadt (Open Vld) aurait fait bien pire. C'est du moins ce qu'affirme l'ex-journaliste hollandais Derk Jan Eppink sur Twitter.

Après que Verhofstadt ait pris la défense du journaliste américain Jim Acosta, privé d'accréditation à la Maison Blanche par Trump, l'ancien Premier Ministre a reçu une belle salve de critiques.

"Lorsque vous étiez Premier Ministre, vous étiez pire que Trump. Vous exigiez le renvoi des journalistes, vous les réprimandiez et les menaciez dans vos crises de colère. Ils étaient vos cibles. Je suis bien placé pour le savoir. J'étais l'un d'entre eux" a twitté Derk Jan Eppink en réponse à un message de Guy Verhostadt.

L'arroseur arrosé en quelque sorte...

(LpR avec Skwadra/Picture : Belga)

Populists hate good questions, because they have no good answers, neither in Europe nor in the US. In an era of #fakenews, the free press must be protected and cherished. Full support to @CNN’s Jim Acosta #pressfreedom https://t.co/cU5Nwmxhkw

— Guy Verhofstadt (@guyverhofstadt) 8 novembre 2018

Toen U premier van België was, was U erger dan Trump. U eiste het ontslag van kritische journalisten, schold ze uit, tierde en bedreigde hen in uw driftbuien. Zij waren uw doelwitten. Ik kan het weten. Ik was een van hen. https://t.co/PyFCnZIhkN

— Derk Jan Eppink (@djeppink) 9 novembre 2018