Société

La violence sexuelle représente un grave problème de santé publique touchant des millions de personnes chaque année dans le monde. En Belgique, l'année passée, pas moins de 11.999 faits de violences sexuelles ont été recensés dans la banque de données nationale générale (BNG), révèlent les quotidiens du groupe Sudpresse ce mardi.

Les violences sexuelles peuvent prendre de nombreuses formes de faits de moeurs, allant du harcèlement verbal à la pénétration forcée. Ces faits sont constatés aussi bien à l'égard de victimes majeures que mineures. Ils peuvent mêler pression sociale, intimidation et force physique. Leurs conséquences sur la santé sont multiples, tant au niveau physique que psychologique, immédiates ou sur le long terme. En l'occurence, faire une déclaration n'est pas simple pour les victimes.

Face à ce constat interpellant, le Ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA) souligne que "d'importantes mesures ont été prises afin d'améliorer les structures d'accueil grâce, notamment, à des subsides fédéraux". D'ailleurs, les auditions filmées ne sont plus une option depuis 2013. A ce sujet, le ministre précise qu' "il est même obligatoire de procéder à l'audition audiovisuelle de mineurs victimes ou témoins entre autres de violences sexuelles".

Dans sa démarche, le ministre plaide pour la création des Centres de prise en charge des violences sexuelles à Gand, Bruxelles et Liège. "Les services de police concernés y participent très activement", ajoute-t-il encore.

(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration picture: Pixabay)