Société

C'est l'une des méthodes les plus simples et efficaces pour lutter contre la procrastination, un phénomène découvert par une psychologue russe, Bluma Zeigarnik, alors qu'elle était assise dans un restaurant à Vienne.

Elle a remarqué que les serveurs occupés semblaient ne se souvenir que des commandes qui étaient en cours d'exécution, mais une fois qu'elles étaient terminées, la commande avait disparu de leur mémoire.

Pour approfondir cette question, Zeigarnik a demandé à une série de participants d'effectuer une série de tâches simples dans son laboratoire, comme résoudre des puzzles et enfiler des perles.

Certains des participantes ont été interrompus à mi-parcours et, par la suite, elle leur a demandé de quelles activités elles se souvenaient.

Fait intéressant, elle a constaté que les personnes étaient deux fois plus susceptibles de se souvenir des tâches au cours desquelles elles avaient été interrompus que de celles qu'elles avaient accomplies.

Qu'est-ce que cela a à voir avec la procrastination ?

L'effet Zeigarnik suggère que le fait de ne pas terminer une tâche crée une tension mentale, ce qui la maintient au premier plan de notre mémoire. La seule chose qui soulagera cette tension ?  L'achèvement de la tâche.

En tant que tel, le phénomène propose que le fait de commencer quelque chose - quelle que soit sa taille - le maintient au fond de votre esprit jusqu'à ce que vous atteigniez la fin.

Et il en va de même pour votre tâche apparemment impossible. Il suffit de faire ce premier pas et le reste suivra.

(JCY  Source: The Independent   Picture: twitter)