Des plateformes anti-radicalisation en Wallonie
Désormais, les communes wallonnes auront une mission supplémentaire: détecter les cas de radicalisation violente. Concrètement, différents acteurs communaux, comme les profs, les coachs sportifs, les agents communaux, les assistants sociaux, les infirmières ou encore les policiers seront formés à cette tâche.
Cette mesure, qui doit agir davantage préventivement, n'est pas nouvelle. En effet, à l'initiative de Willy Borsus, la Chambre a voté, en mai dernier, des mesures de détection de radicalisation, dont certaines sont déjà entrées en vigueur depuis le 1er septembre.
Valérie De Bue, la ministre wallonne des Pouvoirs locaux, souhaite donc mettre en oeuvre une partie du plan annoncé par son ministre-président, peut-on lire dans La Dernière Heure.
Cet appel à projet "prévention de la radicalisation violente" sera validé par le gouvernement wallon ce jeudi matin. Ainsi, l'année prochaine, une enveloppe de deux millions d'euros de subsides devrait être attribuée.
Ce budget devrait servir, aux communes qui le souhaitent, à mettre en place des projets de lutte contre la radicalisation via la création de plateformes de concertation qui auront pour objectif de détecter les phases de la radicalisation, d'échanger de l'information et de lutter contre le phénomène.
(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration Picture: Belga)