Facebook va-t-il mourir à cause des "fake news"?
Comme chaque année, l'agence de presse Bloomberg a sorti son 'Pessimist's Guide 2018', où les journalistes spécialisés dévoilent leurs plus sombres prédictions à l'horizon 2028.
On a beaucoup parlé ces derniers jours de la prédiction de Bloomberg qui envisageait pour 2025 la fin de Belgique et sa séparation en trois entités distinctes: Flandre, Wallonie et Bruxelles.
Autres paris osés par les journalistes de Bloomberg: l'avènement du Bitcoin, le retour du socialisme, l'élection de Jimmy Kimmel à la présidence des Etats-Unis, l'émergence des voitures électriques ou l'attaque finale de la Corée du Nord sur les Etats-Unis.
Mais une autre prédiction est passée un peu plus inaperçue. Pour Bloomberg, en 2025, Facebook n'arrivera plus à contrôler le flot de "fake news" provoqué par les élections américaines de mi-mandat, en novembre 2018.
Dans un scénario où fausses nouvelles et nouvelles crédibles deviennent difficiles à distinguer, où les hackeurs de tous poils prennent les manettes de la communication pour alimenter les comptes des grandes personnalités et où des puissances étrangères parasitent sans cesse le débat, le public ne parvient plus à démêler le vrai du faux.
Et Bloomberg de prévoir que l'administration américaine décidera finalement de fermer Facebook, Twitter et Google.
Un scénario difficile à imaginer pour les utilisateurs quotidiens des réseaux sociaux que nous sommes tous devenus...
(LpR/Picture: Pixabay)