Francken: "Les burkinis n'ont rien à faire dans nos piscines"
"Les burkinis n'ont rien à faire dans nos piscines" C'est par ces mots que le Secrétaire d'Etat à l'Asile et aux Migrations, Theo Francken (N-VA), a commenté dans un tweet la décision d'un juge gantois, qui avait estimé que l'interdiction du burkini dans deux piscines n'était justifiable ni par "des raisons d'hygiène", ni par "des raisons de sécurité".
Le centre aquatique municipal Ter Wallen, à Merelbeke et la piscine muncipale Van Eyck, à Gand, ne peuvent donc plus interdire aux femmes musulmanes de porter un burkini. Les piscines en question doivent modifier leurs règlements immédiatement, même si un recours contre cette décision sera probalement introduit dans les prochains jours. Les plaignants, qui ont porté l'affaire devant les tribunaux, estiment eux avoir droit à une indemnisation morale.
Theo Francken ne cache pas son désaccord avec cette décision de justice. "Les burkinis n'ont rien à faire dans nos piscines", écrit-il sur son compte Twitter. "Cela doit cesser", ajoute-t-il. "Le burqini n'a rien à faire à Gand, en Flandre ou en Europe; c'est un symbole de l'inégalité entre l'homme et la femme", explique-t-il à VTM Nieuws.
"Je pense que nous devons envoyer des signaux très clairs: tout le monde peut venir construire une nouvelle vie ici, mais il y a certaines règles", plaide Francken. Le secrétaire d'État espère qu'un recours sera déposé contre le verdict du juge. "Je respecte l'Etat de de droit, mais j'ai mon avis d'homme politique sur la question."
(LpR/Picture : Belga)
Burkini’s horen niet thuis in onze zwembaden.
— Theo Francken (@FranckenTheo) 13 juillet 2018
Weg ermee.