Francken: un flirt avec les limites de la démocratie?
Theo Francken a lancé aujourd'hui plusieurs avertissement sur Twitter aux recteurs d'université après que ces derniers aient appelé le gouvernement fédéral à régulariser les parents de la petite Mawda.
Dans cette lettre les recteurs précisaient: "Si rien ne pourra réparer l'irréparable, une régularisation définitive serait un geste destiné à retrouver un climat plus conforme aux valeurs de notre société issue des lumières et de la déclaration universelle des droits de l'Homme".
La réaction de Theo Francken (N-VA) ne s'est, bien entendu, pas fait attendre. Le secrétaire d'état à l'Asile et aux Migrations, a frappé aujourd'hui à plusieurs reprises via Twitter, son média favori, relate le quotidien l'Echo.
Ce matin, dans un premier tweet, à 07h43, il écrivait : "Des recteurs qui signent une lettre sur un dossier dont ils ne connaissent pas les subtilités et pour lequel une enquête est toujours en cours. N'est-ce pas contraire à l'esprit académique? C'est triste". Son message se terminait par trois pouces tournés vers le bas.
Un peu plus tard, à 08h07, le secrétaire tweetait encore : "Si les recteurs veulent jouer à un petit jeu politique sur les dossiers de migration, ils seront confrontés à un retour de boomerang. Tant sur le fond que publiquement".
Theo Francken, qui n'en est plus à une provocation près, flirte cette fois avec les limites de la démocratie. Dans son tweet, tous les observateurs ont vu une menace à peine voilée contre les recteurs et les institutions qu'ils représentent.
En fin de matinée, en réaction aux indignations qui ont fusé sur son compte et sur la toile, le secrétaire, précise toujours via Twitter : "Une menace? Pas du tout, vous m'avez mal compris".
Décidemment, Theo Francken n'en loupe pas une...
(FvE - Source: L'Echo - Illustration picture: Belga)
Als de rectoren een politiek spelletje willen spelen over migratiedossiers, zullen ze de boomerang terug in hun gezicht krijgen. Zowel inhoudelijk als publiek.
— Theo Francken (@FranckenTheo) 31 mai 2018
Rectoren die collectief brief ondertekenen over dossier waarvan ze de finesses niet kennen en waarover onderzoek nog lopende is.
— Theo Francken (@FranckenTheo) 31 mai 2018
Is dat niet tegen de academische geest zelve?
So sad. 👎👎👎