Les arnaques au time-sharing subsistent
Au début des années 2000, le time-sharing avait le vent en poupe. Si ces arnaques sont actuellement plutôt à la baisse, elles sont loin d'avoir disparu. Aux Canaries par exemple, elles sont toujours d'actualité, peut-on lire dans La Dernière Heure.
Emballé sous de belles promesses, le time-sharing est une formule ce vacances particulière, à mi-chemin entre la propriété et la location. Moyennant un faible investissement, le consommateur peut acheter le droit d'occuper, pendant une certaine période (vingt ans par exemple), un logement équipé et meublé à titre de résidence de vacances, et ce à raison d'une ou plusieurs semaines par an. Ces résidences en temps partagés se situent très souvent dans des complexes de type club.
Comme souvent, dans ces types de contrat, les pièges sont nombreux. Et les sociétés actives dans le time-sharing rivalisent d'ingéniosité pour modifier leurs contrats en leur faveur. Autre problème, leur annulation devient également de plus en plus complexe.
En outre, le secteur est caractérisé par un nombre important d'arnaques. Certaines sociétés peu scrupuleuses vont même jusqu'à convaincre le consommateur de leur verser une importante somme, avant de disparaître dans la nature. Enfin, alors que de nombreuses sociétés font croire le contraire aux consommateurs, le marché de la revente est quasi inexistant.
En bref, le time-sharing s'avère être rarement un investissement intéressant.
Pour ceux qui ont souscrit ce type de contrat, il y a encore moyen d'obtenir réparation mais la bataille peut s'avérer souvent rude, précise Benoit Gaffier du cabinet d'avocats JLCA&AS. Il faut compter 18 mois à deux ans de procédure, conclut-il.
(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration Picture: Pixabay)