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Les Belges ont peur pour l'avenir de leur quartier

Alors que le célèbre salon Batibouw ouvrira ses portes demain à Bruxelles, il semble qu'une importante proportion de Belges dresse un constat pessimiste quant à l'évolution de la qualité de vie dans son quartier, ressort-il de l'enquête annuelle sur la qualité de vie menée par le bureau d'études iVox pour le compte de Reynaers Aluminium, indique Le Vif/L'express.

Plus concrètement, dans cette enquête qui a été réalisée auprès de 1.000 personnes, tant au nord qu'au sud du pays, 25% de la population ne serait actuellement pas satisfaite de sa qualité de vie et du logement dans son quartier. Une personne questionnée sur trois estime même que la qualité de vie de son quartier a régressé. Et ils seraient encore plus (38%) à appréhender une altération future de leur qualité de vie.

Autre constat intéressant pointé par l'étude, les Wallons seraient plus optimistes que les Flamands en la matière. En effet, si 46% de Flamands appréhendent une dégradation, ils ne seraient que 23% au sud du pays à éprouver cette crainte.

Alors que nos compatriotes se disent soucieux du coût élevé de l'énergie (84% de personnes préoccupées), des problèmes de mobilité (80%), de la disparition des espaces verts (78%) et de la hausse du prix de l'immobilier (72%), les initiatives "stop au béton" lancées par les régions flamande et wallonne les laissent assez indifférents. Un Belge sur cinq dit même ne pas saisir le sens, la portée ou les opportunités de cette mesure pour la qualité de vie.

Bert Geerinckx, directeur général de Reynaers Aluminium Belux, tente de répondre à cette troublante contradiction: "Il y a un paradoxe entre la peur du 'stop au béton' et la préoccupation se rapportant aux espaces verts, à la mobilité, aux coûts de l'énergie et du logement. Car ce sont autant d'aspects auxquels le 'stop au béton' veut s'attaquer. Il est donc urgent de mieux informer et sensibiliser".

(FvE - Source: Le Vif/L'express - Illustration Picture: Belga)

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