Les jours blancs à l'école angoissent les familles
Après les examens - corrections, évaluations et délibérations obligent - les élèves francophones du secondaire n'ont pas cours. En effet, chaque année, les établissements du secondaire ont le droit de suspendre les cours, entre 18 et 27 jours, en fonction qu'ils sont dans le premier (1e, 2e, 3e) ou le second degré (4e, 5e, 6e). Ces journées creuses sont appelées "les jours blancs".
Pour les parents qui travaillent et ne peuvent pas s'occuper de leurs enfants durant cette période, ces jours blancs peuvent être source de stress et de désorganisation familiale.
Pour la secrétaire de la FAPEO (la Fédération des associations de parents de l'enseignement officiel), Joëlle Lacroix, "le temps scolaire doit être repensé, pour le bien des élèves et des professeurs, à qui on ne souhaite pas imposer de surcharge de travail".
De son côté, le ministère de l'Education encourage les écoles à proposer des activités ludiques aux élèves. La ministre de l'Éducation, Marie-Martine Schyns, a proposé aux écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), tous réseaux et tous niveaux confondus, un panel de "plus de 75 animations ou activités culturelles ou citoyennes, gratuitement ou à un prix compétitif". Mais hic, l'organisation de ces animations reste du ressort des directions et des pouvoirs organisateurs. De plus, certaines de ces activités ont un coût et c'est aux écoles de les prendre à leur charge ou de demander une contribution aux parents.
Lorsque les établissements scolaires ne proposent pas d'activités, ils sont tenus par le ministère d'assurer un service minimum une journée d'étude, non obligatoire, où les élèves sont surveillés par des éducateurs.
Quand on est parent d'ados (élèves de 4e, 5e et rhéto), les journée blanches sont moins problématiques, les ados sont en principe assez grands pour s'autogérer et occuper leurs journées. Pour les autres, c'est un peu la débrouille...
(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration Picture: Belga)