Les rentes alimentaires de moins en moins payées
Dans le cas d'une séparation ou d'un divorce, les parents ont une obligation alimentaire vis-à-vis de leurs enfants. Cette règle est maintenue même si les enfants ne sont pas hébergés chez eux ou s'ils ont peu ou pas de contacts avec eux. Les parents sont tenus de supporter également, en fonction de leurs moyens, l'hébergement, l'entretien, la santé, la surveillance, l'éducation, la formation et l'épanouissement de leurs enfants.
Selon une information de Het Laatste Nieuws ralayéee par La Libre, les parents isolés sont de plus en plus nombreux à demander l'aide des autorités au motif que leur ex-compagnon (plus rarement compagne) ne veut ou ne peut payer la rente alimentaire due.
Concrètement en 2016, le Service des créances alimentaires (SECAL) a avancé des rentes alimentaires d'au moins un mois pour 17.924 enfants. En effet, cet organisme dépendant du SPF Finances, qui fonctionne depuis 2005, peut accorder une avance, allant jusqu'à 175 euros par enfant et par mois, à la mère ou au père qui se retrouve dans le besoin. Ce montant est ensuite récupéré auprès du parent 'mauvais payeur'.
Si l'on compare ces chiffres à ceux des cinq dernières années, il s'agit d'une augmentation de 34%.
(FvE - Source: La Libre Belgique / Illustration Picture: Pixabay)