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Les violences scolaires en hausse de 39%

A priori, l'école doit être protégée de la violence. C'est le lieu où doivent se construire des relations sereines nécessaire à l'apprentissage, au bien-être et à l'épanouissement des élèves. Si les établissements scolaires poursuivent cet idéal, la réalité est parfois différente. Tensions, mal-être, violences dans la cour de récréation, conflit avec un enseignant, harcèlement, insultes sur internet, discrimination, peuvent s'y retrouver.

Pour veiller à ce que l'école soit un lieu serein, la Direction générale de l'enseignement obligatoire a ouvert, en 2012, un numéro gratuit baptisé "École et Parent". Cette initiative sert à dénoncer les faits de violence scolaire.

La Dernière Heure, qui a pu consulter le rapport pour l'année 2016-2017, dévoile que 539 dossiers ont été constitués suite à des appels passés à ce numéro. Un chiffre qui a grimpé de 39 % en un an. Depuis la mise en place de ce numéro vert, jamais autant d'appels n'avaient été enregistrés sur une période de 12 mois.

Les auteurs du rapport relatent que 70% des dossiers traités l'an dernier ont eu pour motif la dénonciation d'un fait vécu comme violent. A l'analyse, il s'avère que, 64 % ont été enregistrés comme relevant de la violence psychologique, 22 % comme relatifs à de la violence physique et 7 % à de la violence verbale. D'autres types de faits de violence ont été également recensés mais dans des proportions moindres : violence sexuelle, institutionnelle et matérielle, ainsi que des faits de discrimination et cyberviolence. Les 20 % des appels restants ont été par ailleurs catégorisés comme plainte.

Une bonne nouvelle cependant, 83 % appels aboutissent à l'orientation vers un service interne ou externe au ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles après le travail d'écoute.

(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration Picture: Pixabay)

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