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Mais que fait donc Actiris dans les prisons?

Pour un candidat ayant un passé carcéral, trouver un emploi relève du parcours du combattant. Les employeurs ne réagissent pas tous de la même manière, confrontés à un ancien détenu. Certains resteront méfiants tandis qu'à l'inverse d'autres auront envie de leur offrir une seconde chance, peut-on lire dans La Dernière Heure.

Conscient de cette problématique, l'Office bruxellois de l'emploi Actiris a, depuis 2009, mis sur pied un plan d'accompagnement d'insertion professionnelle des (ex-)détenus. L'année passée, l'institution publique a ainsi accompagné 426 détenus ou ex-détenus grâce à des partenariats avec différentes associations. Des chiffres en forte progression puisqu'en 2016, seules 244 personnes avaient été accompagnées.

Depuis l'année passée, ces services d'accompagnement professionnel spécialisés prévoient deux phases d'insertion. Premièrement, un "prétrajet" qui se passe toujours en prison et qui vise à lever les freins à l'emploi, comme des problématiques de nature psychologique, médicale ou sociale. Ensuite, un "trajet" qui propose un accompagnement spécifique et individualisé vers l'emploi et la formation professionnelle.

Didier Gosuin (Défi), le Ministre bruxellois de l'Emploi, satisfait du travail réalisé, a déclaré en substance au Parlement en avril dernier: "Effectuer en une année 465 trajets (et prétrajets ndlr) dans les prisons bruxelloises, il me semble que c'est un beau résultat. De deux ASBL, nous sommes aussi passés à cinq partenaires".

(FvE - Source: La Dernière Heure - Illsutration Picture: Belga)

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