Société

Le “Subway Surfing” ou “surfer sur le métro” n’est pas une nouvelle tendance. Elle a vu le jour à New York dans les années 80 et a récemment pris une tournure dramatique. 

Depuis 2021, la MTA, l’établissement public qui gère l’exploitation d’une partie des transports en commun de la métropole, a observé une intensification de la pratique. Chaque année, ils seraient près d’un millier à s’accrocher au toit d’un métro en marche. 

Au-delà d’une espèce d’inconscience, cette recrudescence des cas s’explique aussi par le “Subway Surfers”, un jeu vidéo pour smartphone, dans lequel le joueur doit absolument échapper aux mains de la police, indique le média France Info. Et enfin, il y a l’influence de la toile, l’appel au visionnage de toutes ces séquences qui deviennent virales sur les réseaux sociaux. 

Une tendance qui n’est pas sans danger. Le “Subway Surfing” a fait 6 morts en 2024, dont un adolescent de 11 ans qui s’est violemment heurté à une poutre métallique.  En 2023, ce sont au moins 4 personnes (le plus souvent des mineurs) qui perdaient la vie. Et pour ceux qui parviennent à éviter le pire, ils finissent le plus souvent blessés ou arrêtés par la police.

Fin octobre 2024, 180 “surfeurs” ont été arrêtés. 

Enfin d’éradiquer le problème, la police de New York fait désormais usage de drones et place des agents à des lieux stratégiques, dans les stations les plus fréquentées par ces joueurs inconscients. La ville de New York a, en outre, développé une campagne de sensibilisation "Ride inside, stay alive", signifiant "restez à bord, restez en vie". 

Enfin, il a été demandé aux réseaux sociaux de supprimer toutes les vidéos de leur plateforme afin de ne pas encourager la pratique. 

(AsD - Source : France Info - Illustration : Unsplash)