Société

Suite à plusieurs incidents impliquant des migrants en transit sur les aires d'autoroutes, un plan d'action avait été lancé en Flandre-Occidentale fin janvier.

Si la manoeuvre a fonctionné, le nombre de transmigrants interpellés par la police chutant rapidement dans ces zones proches de l'Angleterre, le problème ne semble pas résolu pour autant, peut-on lire dans La Dernière Heure.

En effet, le phénomène semble se déplacer vers d'autres zones plus éloignées de la côte. C'est le cas par exemple des aires de repos de Waremme, Bettincourt, Bierges ou encore Spy et Aische-en-Refail où des groupes de migrants, qui opèrent la nuit, cherchent à repérer un camion partant vers l'Angleterre.

Dernier incident en date, durant la nuit du 16 au 17 avril, deux équipes composées chacune de deux policiers, ont dû intervenir face à trentaine de migrants sur le parking camion de l'aire d'Aische-en-Refail sur la E411, en direction de Bruxelles. Menaçants, les migrants qui étaient armés de bâtons ont porté des coups dans le rétroviseur de l'un des véhicules de police. Jean-Michel Tubetti, chef de service de la police de la route de la province de Namur, indique: "Cela a obligé mes collègues à quitter les lieux et à revenir avec du renfort". En tout, 20 policiers, appartenant aux zones de police de Jodoigne, Jemeppe-sur-Sambre, Ottignies et Andenne, ont été déployés ainsi que deux véhicules de la police fédérale.

Si les autorités ont finalement interpellé 4 personnes d'origine syrienne, la plupart des membres du groupe ont pu fuir par les campagnes. Vers 1 h du matin, la police a dû fermer par mesure préventive la E411 dans les deux sens durant une quinzaine de minutes.

La situation interpelle le SNPS (Syndicat national du personnel de police et de sécurité) qui dénonce l'exaspération des policiers, selon lui en nombre insuffisant pour gérer cette situation de crise. Mais pour l'heure, le SNPS ne semble ne pas avoir été entendu.

(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration Picture: Belga)