Prostitution enfantine à Bruxelles
Jamais auparavant il n' y a eu autant de filles nigérianes dans la prostitution belge, et ces filles sont de plus en plus jeunes. On leur promet "la terre promise" ey la possibilté de pouvoir envoyer beaucoup d'argent à leur famille. En réalité, elles doivent jurer fidélité à leur proxénète et travailler pendant des années pour payer une certaine somme, souvent près de 40 000 euros à leur "madame", ou proxénète.
"Ce qui est frappant, c'est que les filles sont de plus en plus jeunes. Elles ont 14,15,16 ans. Au niveau européen, des milliers de filles sont impliquées. En Belgique, on peut parler de quelques centaines", déclare le commissaire Franz-Manuel Vandelook, spécialiste du problème de la prostitution nigériane à la police fédérale au Nieuwsblad.
Les filles tombent entre les mains d'organisations criminelles et finissent par se retrouver dans le réseau de prostitution à travers toute la Belgique. La plupart d'entre elles sont bloquées dans la commune bruxelloise de Saint-Josse-ten-Node, derrière l'une des 140 vitrines légales.
La concurrence tue. Beaucoup de filles sont donc en dessous du prix. "Parfois, elles ne demandent pas plus de cinq euros pour les services sexuels. Et puisqu'elles doivent payer leur "madame", elles ont parfois jusqu'a quinze clients par jour, des années durant. Qu'elles soient malades ou menstrués, elles sont forcées de se prostituer constamment", dénonce également le commissaire Vandel.
(JCY avec Skwadra by Tagtik/Source: The News Sheet/ Picture: Belga)