Liège Basket a changé de catégorie
Alors que l'on vient de passer le cap de la mi-saison, il ne fait pas doute que Liège Basket constitue bel et bien la révélation de cette Ethias League. Habituée à se battre pour la sixième et dernière place des playoffs, l'équipe liégeoise affiche un bilan remarquable de 13 victoires pour 5 défaites et peut désormais regarder vers le haut. Après tout, Liège a le même nombre de victoires que les "grands" de notre championnat que sont Ostende, Spirou et Mons. Ce succès est à mettre au compte de l'ensemble du club: du directeur général, Laurent Constantiello, qui doit avoir le meilleur retour sur investissement de la Ligue, du coach Fulvio Bastianini qui a fait naître un véritable collectif au sein de son équipe, et bien évidemment des joueurs qui tirent, ensemble, dans la même direction en mettant leur ego au vestiaire. C'est donc gonflés à bloc que les Liégeois accueillent ce soir, devant les caméras de Belgacom 5, Okapi Aalstar. Gonflé à bloc car Liège Basket restent sur six victoires consécutives dont 3 en déplacement, et pas des moindres : à Pepinster, au Spirou et à Anvers. C'est dire que les Rouges tournent bien. Gare toutefois à l'excès de confiance. Tout d'abord, Liège n'a pas le luxe d'avoir un banc de 12 joueurs capable de supplier un ou deux pions majeur hors-forme. Ensuite, les Alostois se rendent au Country Hall le couteau entre les dents. Ils ont encore perdu à domicile la semaine dernière et leur plainte déposée suite à la défaite face à Ostende n'a pas été entendue. C'est peu dire que la bête se sent blessée. De plus, Alost pourrait retrouver son meneur Derek Raivio absent depuis plus de deux mois. Même en manque de compétition, Raivio peut à tout moment prendre le match à son compte et guider les siens vers la victoire. La tâche ne s'annonce donc pas facile pour les Liégeois. Le 6 décembre dernier, Liège s'était imposé 68-62 lors de la venue des Okapis. Menés de 7 points à l'entame du dernier quart, les Rouges avaient dû batailler ferme pour arracher la victoire dilapidant une avance confortable en première période. Mieux vaut ne pas jouer avec le feu une seconde fois. (A.B/Picture:Belga)