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Bert De Waele, un Belge qui monte... en Flèche

Vainqueur d'étape et deuxième du classement final au Tour du Haut-Var en février, 13ème du Circuit Het Nieuwsblad, 6ème du Grand Prix Pino Cerami et 14ème de la Flèche Brabançonne, Bert De Waele est en forme. le coureur de Landdbouwkrediet s'est toujours montré à son avantage dans les classiques vallonnées et les courses ardennaises. En 2008, il avait même été le meilleur Belge sur les classiques wallonnes. Les spécialistes du peloton n'auront donc pas été surpris de retrouver Bert De Waele en belle compagnie lors du final de la Gold Race. Au pied du redoutable Cauberg, De Waele était encore avec les meilleurs et après une attaque aux 600 mètres, il se faisait finalement déborder par l'intenable Gilbert et les surprises Hesjedal et Gasparatto. Mais quatrième devant des gros bras comme Kreuziger, Cunego, Frank Schleck, Marcato, Kroon ou Horner, il y a de quoi être optimiste pour la suite. "Je n'avais absolument pas planifié mon démarrage dans le Cauberg, mais j'ai tenté de créer la surprise. En définitive, j'ai servi de tremplin pour Gilbert mais je ne regrette rien. Etre quatrième ici est vraiment encourageant pour moi avant les deux dernières classiques de ce printemps. D'autant que j'apprécie encore davantage la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Je peux encore y obtenir un meilleur classement!", lance-t-il sans forfanterie dans La Dernière Heure. En signant son premier top 5 sur une grande classique, De Waele s'est découvert de nouvelles ambitions. "Je me suis bien préparé en vue de cette période et j’en recueille les fruits”, raconte-t-il au journal L'Equipe. Quel rôle entend-t-il jouer mercredi à Huy et dimanche, à Ans, en haut de la côte de Saint-Nicolas ? "Il y a moins de changements de direction et de petites bosses. Les longues côtes me plaisent davantage", avertit-il. On ne demande qu'à le croire. A bientôt 35 ans, Bert De Waele vit sans doute son plus beau printemps. (LB/Picture : Belga)

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