Contador : "Le plus dur commence"
"Paris-Nice n'est pas gagné. Je pense même que le plus dur commence", s'est sobrement contenté de déclarer Alberto Contador à l'AFP, alors qu'il venait de s'imposer au terme de la très difficile étape de Mende, premier tournant de ce Paris-Nice. Vêtu de son tout nouveau maillot jaune, qu'il venait d'arracher des épaules de l'inusable Jens Voigt, Contador ne criait pas victoire. "Il reste trois étapes difficiles et les écarts sont resserrés. J'attends, j'espère que la température va remonter", expliquait El Pistolero dont le coup de pédale ne paraît pas encore parfaitement huilé dans le froid sibérien qui règne sur la course. Quelque chose nous dit que ce Paris-Nice n'est pas fini, avec ce temps de chien qui use les organismes et Valverde qui rôde encore dans les parages (2ème à 24 secondes au général), à la tête d'une ambitieuse équipe de la Caisse d'Epargne. "De nombreux coureurs sont encore bien placés et il est plus facile de gagner en étant à quinze ou vingt secondes au général qu'en ayant le maillot jaune", avertit le nouveau leader de la course dans La Dernière Heure. Son équipe, jugée faible par certains, sera-t-elle capable de contrôler la course dès aujourd'hui dans les casse-pattes du Luberon? "Mon équipe est forte et unie autour de moi. Mais Paris-Nice est la deuxième ou troisième course la plus difficile à contrôler du calendrier. Elle est dure et souvent un peu folle. Elle peut se perdre tous les jours, mais même si rien n'est joué, nous allons tout faire pour la gagner", conclut le champion espagnol. (LB/Picture : Belga)