Contador : une transfusion qui aurait mal tourné?
C'est le journal L'Equipe qui l'annonce aujourd'hui : l'échantillon de sang qui a révélé la positivité d'Alberto Contador contiendrait d'autres preuves exploitables contre lui. Outre du Clenbutérol à très faible dose, le laboratoire de Cologne aurait retrouvé dans le sang du "Pistolero" des résidus caractéristiques d'une transfusion sanguine, parce qu'ils contiennent des traces plastiques qui proviennent de la poche où est stocké le sang devant être transfusé. Cette découverte, si elle se confirme, serait une très mauvaise nouvelle pour le récent vainqueur du Tour. Car les méthodes de détection des autotransfusions, mise au point par le laboratoire antidopage de Barcelone, pourraient alors éventuellement permettre de confondre Contador et de prouver qu'il aurait bénéficié d'une transfusion illicite, probablement durant la journée de repos du 21 juillet à Pau. L'hypothèse qui circule désormais et qui paraît plausible, mais qu'il faut évidemment mettre au conditionnel, est que le coureur espagnol aurait prélevé son sang à un moment où il prenait du clenbutérol pour se le réinfuser le 21 juillet. Mais la méthode de détection de ces résidus plastiques, appelés di(ethylhexyl)phtalates, étant en cours de validation, la bataille juridique autour du cas Contador s'annonce d'ores et déjà technique et compliquée. (LB avec l'Equipe/Picture : Belga)