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Eddy Merckx : "J'aurais beaucoup aimé courir sur ce parcours"

Sacré Champion du monde à Mendrisio en 1971, mais sur un circuit différent, Eddy Merckx n'a pas caché son admiration pour le parcours dessiné par les organisateurs suisses de ces Mondiaux : "J'aurais beaucoup aimé courir sur ce parcours. Il est magnifique et très difficile. Les montées exigeantes et les descentes à vous couper le souffle ne laissent aucun instant de répit" raconte-t-il sur le site internet du journal l'Equipe. Avec une boucle de 13,8 km, plus courte que les circuits tracés lors des dernières éditions, la course s'annonce très sélective et devrait se jouer à l'usure, par élimination. Avec deux vraies côtes à franchir dix-neuf fois (!) et un kilométrage total de 262,2 km, ces Mondiaux auront même un petit air de Liège-Bastogne-Liège. Sur un terrain aussi accidenté, la liste des candidats au titre suprême devrait d'ailleurs ressembler à celle des vainqueurs potentiels de la Doyenne. Dans la première moitié du circuit, il faudra du jump et de la puissance pour s'envoler dans la montée de l'Acqua Fresca, un raidillon de 780 m à plus de 10 %, suivi d'une descente vertigineuse de 4,5 km. Vient ensuite la Torrazza di Novazzano, deuxième côte du tracé. Cette grimpette en paliers successifs, d'une longueur de 1,8 km avec une entame à 10 % de moyenne, sera plus favorable à un grimpeur, même si son sommet est situé à 2,5 km de la banderole. "Les difficultés s'enchaînent très rapidement, sans permettre de récupérer", note le Suisse Fabian Cancellara, qui rêve d'un titre à domicile. Quant à Damiano Cunego, le favori numéro 1 de bien des observateurs, il a été on ne peut plus clair en expliquant que les sprinters du calibre d'Oscar Freire ou de Tom Boonen "feraient mieux de rester à la maison". (LB/ Picture : photo news)

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