Gilbert épate à l'étape
L'image avait quelque chose de surréaliste, même dans un pays comme la Belgique. A 500 m de la ligne, un maillot noir-jaune-rouge s'extrayait de ce qui restait du peloton et laissait sur place les Contador, Evans, Schleck, Klöden et autres favoris pour la victoire à Paris. Malheureusement pour Gilbert, le vaillant Rui Costa, attaquant de la première heure allait le priver d'une nouvelle victoire d'étape sur ce Tour en gardant 12 secondes d'avance sur le champion de Belgique sur la ligne. "Il ne m'a pas manqué grand chose. J'ai terminé avec la douleur jusqu'au bout des doigts, un effort extrêmement intense. Lors de ma première attaque, je n'ai pas pu monter le grand plateau. Lors de la deuxième attaque, j'ai pu m'en aller mais le vainqueur, je ne connais pas son nom, était hors de portée. Demain ? J'avoue ne pas encore avoir regardé le profil (rires)", expliquait un Gilbert radieux. Evidemment, la montée de Super-Besse n'est ni le Tourmalet, ni le Galibier et encore moins L'Alpe d'Huez. N'empêche... En grapillant quelques secondes sur les favoris, Gilbert est revenu dans le top 10 et a retrouvé le maillot vert. Avec quelques kilos en moins et un entraînement spécifique dans les grands cols et sur le CLM, Gilbert devrait peut-être penser un jour au classement général. Il n'a peut-être pas fini de nous épater... (LB/Picture : Belga)