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Gilbert : "L'Italie, c'est mon paradis"

Philippe Gilbert a remporté samedi à Sienne la cinquième édition des Strade Bianche, une épreuve partiellement courue sur des chemins de terre, en dominant au sprint deux cadors du cyclisme transalpin. Alessandro Ballan (BMC), l'ancien champion du monde, et Damiano Cunego (Lampre) sont tombés sur un os. Pourtant assez effacé lors du circuit Het Nieuwsblad, il y a une semaine, Gilbert a démontré sa forme et son punch à quinze jours de la Primavera, une classique qui le fait rêver, même quand il se rase. "La course a été rapide, le final nerveux, sur des petites routes dangereuses. Je savais que Ballan était dans ma roue et Cunego à une cinquantaine de mètres, et je ne voulais pas qu'il revienne. J'ai attendu que Ballan lance le sprint pour faire de même. Aux 250 mètres, il était à ma hauteur et tout s'est joué dans le dernier virage. Mais j'étais à l'intérieur et je savais que ça pourrait être décisif", confiait Gilbert à sa descente du podium. Gilbert continue donc sa moisson de victoires sur le sol italien depuis 3 ans. "L'Italie, c'est mon paradis. Je l'ai quittée en 2010 sur le Tour de Lombardie, je la retrouve en 2011 sur les Strade Bianche et ce sont deux victoires que je n'oublierai jamais", avoue le leader d'Omega Pharma-Lotto. Comme toute la Belgique, il peut à présent rêver du Poggio et d'une arrivée en petit comité à San Remo. Mais la pancarte qu'il portera dans le dos pourrait rendre les choses plus difficiles encore, dans cette course très prisée, où tout se joue au millimètre. (LB/Picture : photo news)

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