Gilbert : "La spécialité de Pozzato, c'est de faire perdre les autres"
Philippe Gilbert, finalement 63e de Paris-Tours, n'aura pas pu réaliser le triplé sur cette course qu'il avait remportée en 2008 et 2009. Suivi comme son ombre par Pozzato dès qu'il a levé le cul de la selle, Gilbert semble avoir un tout petit peu moins de jus qu'au Tour d'Espagne et sur un final aussi facile, c'était donc peine perdue. C'est donc de très loin que Philippe a assisté à l'explication royale entre les sprinters, dont Oscar Freire est sorti vainqueur devant Furlan et Geert Steegmans, qui retrouve progressivement ses sensations. "J'ai connu des hauts et des bas pendant la course. A 60 kilomètres, je me sentais très mal. Puis, c'est bien revenu. J'ai tenté d'attaquer dans la côte de l'Epan mais j'ai eu tout de suite Pozzato dans la roue. C'est sa façon de courir. Sa spécialité, c'est de faire perdre les autres. J'ai préféré couper mon effort", se désolait le leader de la formation Omega Pharma-Lotto. "Au sprint, je n'ai pas voulu prendre de risques. Je n'avais pas envie de me retrouver par terre alors que j'ai des courses cette semaine (Tour du Piémont, Tour de Lombardie, Chrono des Nations). Le changement de final ? Je pense qu'il désavantage les attaquants", regrettait-il. (LB avec AFP/Picture : photo news)