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Gilbert pessimiste pour l'avenir du vélo

Philippe Gilbert ne pense pas qu'à lui. Après une saison en tous points réussie sur un plan personnel, il aussi tenu à faire un bilan de santé de l'ensemble du peloton. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le champion de Belgique ne voit pas l'avenir du sport cycliste en rose. Plusieurs équipes de "première division" arrêtent où sont obligées de fusionner. "On n'a jamais vu une année où l'équipe qui gagne le plus, HTC-Highroad, s'arrête, où l'équipe des frères Schleck est obligée de s'associer à une autre (fusion avec RadioShack, NdlR), où la nôtre (Omega Pharma-Lotto) va disparaître", a regretté Gilbert, obligé de constater que les sponsors prêts à investir durablement dans le peloton sont de moins en moins nombreux. Autre problème récurrent: les nombreuses courses du calendrier confrontées à de gros soucis financiers quand elles ne sont pas carrément menacées de disparition. "Il y a beaucoup de courses où il n'y a plus de budgets suffisants, où il y a seulement 80 coureurs au départ. Paris-Tours, par exemple, est une course qui a presque tout perdu. Il n'y a plus personne au bord de la route comparé à il y a 4 ou 5 ans", observe Gilbert. Sa conclusion est sans appel. "Le vélo va très, très mal, et je ne suis pas le seul à le dire", déplore le numéro 1 mondial, qui visera ce samedi après-midi le triplé sur le Tour de Lombardie. (LB/Picture : Belga)

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