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Hambourg: la faute à Boonen ou à son train?

Hier, on a enfin vu Boonen rouler à l'avant de la course pendant tout le déroulement de la Vattenfall Cyclassics. Bien placé, économisant ses forces et restant parfaitement calme à chaque banderille placée par le très remuant Philippe Gilbert, Boonen s'est retrouvé en positon très favorable dans le final, avec 4 équipiers à sa disposition. Mais à deux ou trois virages de l'arrivée, le Champion de Belgique avait soudain disparu de notre écran et se retrouvait rejeté à l'arrière du peloton. Le trou noir, à 1 km de la ligne. Si ça continue comme ça, les wagons du train Quick Step vont finir par se poser des questions. Et il faudra aussi qu'on nous explique pourquoi l'équipe de Boonene s'est mise à lâcher les chevaux à 9 km de l'arrivée, alors que les Garmin et les Columbia assumaient le poids de la course. En attendant, Tom Boonen reste le champion des excuses faciles. "Je n'attendais pas grand' chose de cette course. Lors de l'avant-dernier passage du Waseberg, j'étais déjà à bloc et complètement essoré après 200 km. Mais cela fait 4 semaines que je n'ai plus couru." Un bon conseil, Tom: la prochaine fois, laisse le train Quick Step emmener ton équipier Allan Davis. Sans quoi, il va finir par la trouver mauvaise... (LB/Picture: photo news)

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