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Il y a 3 ans, le peloton perdait Michael Goolaerts

Victime d'un arrêt cardiaque sur le deuxième secteur pavé de la 116e édition de Paris-Roubaix, Michael Goolaerts s'est éteint il y a 3 ans, jour pour jour, le dimanche 8 avril 2018 vers 22 h 40 au CHU de Lille, où il avait finalement été héliporté.

Le jeune coureur belge de la formation cycliste Verandas Willems-Crelan, 23 ans, qui participait à son premier Paris-Roubaix, avait été secouru au bord de la route et pris en charge par l'équipe médicale de la course qui, détectant un arrêt cardiaque, l'avait fait évacuer dans un premier temps vers un autre hôpital lillois.

Peu avant 14h00, le cycliste belge avait été retrouvé au bord de la route dans le secteur pavé de Viesly, inconscient, les bras en croix et en arrêt cardio-respiratoire, selon les sapeurs-pompiers qui sont intervenus. Cet arrêt cardiaque prolongé, qui a duré plusieurs minutes, était probablement d'origine médicale, et non traumatique, donc non provoqué par sa chute. Réanimé par le SMUR, Michael Goolaerts décède finalement d'un arrêt cardiaque le soir même à 22 h 40.

A-t-il été foudroyé par ce malaise avant de tomber lourdement au sol? C'est l'hypothèse retenue par les enquêteurs de l'époque. Mais cela ne change évidemment rien au drame qui a frappé ce jeune espoir, équipier à l'époque de Wout van Aert chez Véranda's Willems-Crelan, parti trop tôt dans l'amour de son métier et la dévotion à son sport.

Depuis le 10 juin 2018, le secteur pavé reliant Briastre à Viesly a été rebaptisé 'secteur Michael Goolaerts' pour lui rendre un hommage mérité.


(LpR/Picture: Twitter)

 

Cet article, créé par la rédaction de Tagtik, est paru pour la première fois sur le site de notre client Proximus Pickx, rubrique cyclisme.

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Journaliste FR @Tagtik - Rubriques politique - société - économie - conflits

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