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Le cyclisme belge pleure Frank Vandenbroucke

On avait revu avec plaisir Frank Vandenbroucke à Mendrisio, lors des récents Championnats du monde. Souriant, il racontait à qui voulait l'entendre qu'il ne souhaitait qu'une chose: retrouver sa place dans une bonne équipe du peloton l'an prochain. "Il avait l'air bien physiquement, mais aussi mentalement. S'il le veut vraiment, je suis persuadé que Frank peut encore rouler quelques années au plus haut niveau et peut-être même gagner un classique", racontait alors Aldo Sassi, un médecin italien, à La Gazzetta dello Sport. Il y a quelques jours encore, Frank Vandenbroucke partageait ses projets d'avenir avec Het Nieuwsblad : "Je roule cette semaine, si possible encore à Zele et ensuite, je pars en vacances au Sénégal. J'espère que d'ici la fin octobre j'aurai un nouvel employeur ". C'est précisément au Sénégal que celui qu'on surnommait VDB a été retrouvé mort ce lundi dans un hôtel, apparemment des suites d'une embolie pulmonaire. Après des débuts très prometteurs, marqués par 56 victoires, dont Liège-Bastogne-Liège, le Circuit Het Volk et deux étapes du Tour d'Espagne (1999), Paris-Nice et Gand-Wevelgem (1998) ou Paris-Bruxelles (1995), le coureur avait malheureusement connu une deuxième partie de carrière nettement plus chaotique, émaillée par les affaires de dopage, les problèmes personnels, une tentative de suicide et de nombreux changements d'équipe. Frank Vandenbroucke n'avait pas 35 ans. Il laisse derrière lui 2 petites filles, Cameron et Margaux. L'enfant terrible du cyclisme belge est parti rejoindre José Maria Jimenez et Marco Pantani au paradis des champions dévorés par la gloire. La rédaction de Skynet s'associe à la douleur des ses parents et de ses proches. (LB/Picture: photo news).

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