Nick Nuyens : "Pour beaucoup, j'étais déjà enterré"
On avait perdu sa trace sur les podiums ces dernières années, mais on l'a retrouvé hier à Waregem. Nick Nuyens a mis fin à une longue période de disette en remportant avec panache "A Travers La Flandre", première course de préparation dans l'approche du Tour des Flandres. "J'étais déjà enterré pour beaucoup. Je peux comprendre les critiques, une fois, deux fois, mais quand c'est tout le temps, c'est dur à vivre. On a dit que j'étais un coureur de deuxième rang. C'est vrai, je viens juste derrière Cancellara, Boonen ou Gilbert", ironisait Nuyens sur la ligne d'arrivée, lui qui effaçait ainsi d'un coup une longue traversée du désert chez Rabobank. "Chez Rabo, où j'étais pourtant arrivé avec envie et ambition, cela n'a jamais marché, sans que je sache pourquoi. Pourtant, l'équipe est bien organisée, bien structurée, mais ça n'a jamais pris. Je n'ai également pas eu beaucoup de chance, des pépins, des ennuis de santé aux mauvais moments...", explique-t-il dans La Dernière Heure. Hier, Nuyens a joué un tour à sa façon au peloton, toujours à l'offensive et ne renonçant jamais alors que la meute est longtemps restée sur ses talons. Après Paris-Bruxelles (2004), Het Volk (2005), Kuurne-Bruxelles-Kuurne (2006) et une étape du Tour de Suisse (2006), Nick aura attendu cinq ans pour ajouter un nouveau trophée significatif à son palmarès. "Il me manque une grande classique et je rêve bien sûr avant tout du Tour des Flandres", avoue Nuyens qui a déjà remporté le Ronde chez les Espoirs, en 2002. Quelque chose nous dit qu'il faudra le surveiller de très près, dans dix jours à Meerbeke... (LB/Picture : Belga)