Van Avermaet : "Ma carrière ne peut pas faire obstacle à celle de Gilbert"
Greg Van Avermaet aurait bien abattu ses propres cartes, dimanche sur l'Amstel Gold Race. Mais un certain Philippe Gilbert, leader de la formation BMC est venu lui dire qu'il se sentait bien, ce qui en langage cycliste est une façon de demander à un lieutenant de se mettre entièrement à son service. "C'est un petit peu dommage d'être passé ainsi au second plan, mais j'aurai d'autres occasions. Pas maintenant, mais plus tard dans la saison", explique Van Avermaet qui a fait son boulot d'équipier sans rechigner et qui s'est sacrifié en fin de course (photo) pour contrôler les échappés et la tentative d'Oscar Freire et de Niki Terpstra. "J'ai fait ce que l'équipe m'a demandé. Il n'y a pas d'autre option", précise-t-il dans Het Laatste Nieuws. "Ma carrière personnelle ne peut pas faire obstacle à celle de Gilbert. Chavanel aussi doit se mettre au service de Boonen", plaide le vainqueur de Paris-Tours 2011, persuadé qu'il peut cohabiter avec le champion de Belgique. "Philippe et moi pouvons vivre ensemble. Une fois c'est moi qui bosse pour lui, une autre fois, c'est lui qui roule pour moi. Pas de problèmes. Nous avons déjà parlé de tout ça", assure-t-il. "Le but, c'est qu'un coureur BMC passe la ligne en premier", conclut le coureur de BMC. Car si Cadel Evans a déjà remporté le Critérium International, le premier bouqet de l'équipe sur une classique se fait encore attendre. Le temps doit commencer à paraître long pour la dream team du peloton... (LB/Picture : photo news)