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Waar is het feestje, Marc?

La Belgique qui fait match nul à domicile contre la Finlande, c'est en soi déjà un couac. Car la Finlande, sauf le respect qui lui est dû, n'est même pas un second couteau du football européen. C'est tout au plus une cuiller en plastique qui, en principe, se casse tout de suite contre des gros morceaux. Or, mercredi soir, les Diables ont été en mode potée. Ils ont oublié de mettre le couvert pour ce qui s'annonçait pourtant comme une soirée de gala, une fête du football comme l'avait annoncée Marc Wilmots lorsqu'il avait fustigé semaine passée les prix en coups de fusil pratiqués par l'Union Belge pour les amicaux contre la Finlande et la Norvège.  "Pour moi, c'est trop cher. Je ne comprends pas pourquoi on a mis ce prix. Cela devrait être une fête pour le foot, pour les familles" s'était indigné le sélectionneur national. Mais aujourd'hui, c'est le public qui ne comprend pas ses Diables après leur non match de hier. Et si Marc Wilmots refuse de dramatiser ("Offensivement, on a eu assez d'occasions. Je ne remets pas tout en question. J'ai vu d'excellentes choses"), le propos pourrait presque tenir de la provocation. Car on s'est profondément ennnuyé mercredi au Stade Roi Baudouin. Le football est un sport et un spectacle. Hier, il a été un baillement qui nous a déchiré la mâchoire, au point que ce matin au réveil, on a du mal à sourire. C'est bien simple, il y a eu hier plus de mouvements sur le réseau de la SNCB que sur la pelouse du Heysel.  Aussi, malgré la gueule de bois, on ne peut se s'empêcher de se demander comment il se fait que des stars qui brillent et pétillent comme des bulles de Champagne dans leurs clubs respectifs se transforment ainsi en mollécules d'eau plate en portant le maillot national. En tout cas, nos Diables nous doivent une belle revanche. (Dupk/Picture : Belga)

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