Carlos Rodriguez : "On veut Wimbledon"
Il l'a accompagnée, mardi soir, sur les plateaux de télé. Il était à ses côtés lors de la conférence de presse de ce midi. Et il la suivra évidemment comme son ombre lorsqu’elle promènera sa raquette dans les tournois du monde entier. Lui, c'est Carlos Rodriguez, à la fois coach, confident et mentor de l'ancienne numéro 1 mondiale. Carlos Rodriguez s’est dit surpris, mais heureux que Justine ait choisi de revenir. "J’avoue que je ne m’y attendais pas", confie-t-il. "Maintenant, je suis content, car c’est ce qu’elle aime. Sa décision est le fruit d’une mûre réflexion. Elle me fait confiance une fois de plus et je ne me voyais pas faire autrement que de la suivre". Le duo ainsi reconstitué déborde déjà de projets. Et parmi les défis à relever, il y a évidemment une victoire à Wimbledon, le seul tournoi du Grand Chelem qui manque à la Famennoise. "L’objectif principal est de la rendre meilleure qu’avant, tout en ne lui faisant pas perdre cette passion qui l’a amenée où elle est arrivée. Et puis bien sûr, il y a Wimbledon. On veut l’avoir et on va tout essayer pour y arriver." Serait-elle prête à sacrifier Roland-Garros pour s'imposer enfin sur le gazon anglais? A cette question, Justine répond par une pirouette: "Il faut se poser les bonnes questions maintenant et préparer les chose longtemps à l'avance. Surtout que je n'ai plus dix ans à tirer." Concernant la rivalité avec Kim Clijsters, Carlos Rodriguez assure que le retour gagnant de la Limbourgeoise n'est pas un facteur de pression, mais de stimulation: "Kim a fait renaître des sentiments que l’on n’avait plus connus. Elle a ouvert la voie du rêve. C’est un superbe challenge à relever. On n’y parviendra peut-être pas tout de suite, mais on espère l’égaler courant 2010." Mais l'Argentin ne cache pas qu'il y a encore du travail pour rendre Justine plus performante qu'avant: "Il y a son service, bien sûr, mais on a le temps". Et puis, comme Justine ne mesure pas 1m 85, il faudra trouver chez la championne "le meilleur compromis possible entre puissance, explosivité, endurance et mobilité" conclut Rodriguez. (SPH-LB/Picture: photo news)
