Conflits

“Après quatre jours, on recherche un corps, plus un enfant en vie”, avertit Alain Remue, chef de la cellule belge “disparition” et commissaire de la police fédérale belge qui donne son impression au quotidien la Dernière Heure suite à la disparition d'Emile, un enfant de deux ans et demi. 

Il faut dire que malgré une ultime fouille menée par 52 gendarmes dans le hameau du Haut-Vernet et l'utlisation de chiens de la race Saint-Hubert (au flair surpuissant) on n'a toujours pas retrouvé la moindre trace du petit Emile, disparu depuis samedi. 

”On a tout fouillé, même les congélateurs” raconte un villageois mais pas la moindre trace de l'enfant, ce qui rend les enquêteurs de plus en plus perpelexes, car s'il y avait eu la moindre piste olfactive, les Saint-Hubert l'auraient repérée.

 "C'est très troublant de n'avoir aucune piste sur une si petite zone", indique Stéphane Renaud, un dresseur canin invité mardi soir sur BFM TV. "Même s'il avait chuté dans un trou, le chien serait arrivé jusqu'au bord. Si jamais il sent l’enfant, qu’il soit mort ou vivant depuis moins de quatre jours, le chien va quand même le trouver."

Des propos qui renforcent une hypothèse  : celle de l'enlèvement. Car si le chiens ne sentent rien, il est possible qu'Emile "ait été déplacé par un moyen mobile, un quad, un vélo, une voiture, une moto", ajoute l'expert canin.

C'est donc à présent le pessimisme qui domine les sentiments des enquêteurs selon le procureur de Digne. "Médicalement, au-delà d'un délai de 48 heures, vu le jeune âge de l'enfant, vu sa constitution, et qu'il serait privé de nourriture et d'eau, par les fortes chaleur actuelles, le pronostic vital serait très, très engagé".

Des propos tenus il y a près de 24 heures... 

(LM - Source DH, BFMTV/Picture : Jason Jarrach via Unsplash)