Conflits

Vendredi dernier, le 13 septembre, alors qu’il sortait d’une réunion avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, Joe Biden a pris le temps de répondre à la presse. 

Ce qu’il pense de la menace du président russe ? D’une guerre contre l’Occident si l’autorisation était donnée à Kiev d’utiliser les missiles longue portée ? Il la "balaie d’un revers de main”, déclarant : “Je ne pense pas grand-chose de Vladimir Poutine”. Une information rapportée par Politico Europe et relayée par le Courrier International. 

A l’heure actuelle, la question des missiles n’a toujours pas été tranchée, bien que l’administration Biden semble camper sur ses positions. “Notre position sur la livraison à l’Ukraine de capacités de frappe de longue portée, qui pourraient être utilisées à l’intérieur du territoire russe, n’a pas changé et je n’attendrais pas de grande annonce à ce sujet au sortir des discussions, certainement pas de notre part”, c’est-à-dire “non”, annonce John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain. 

De son côté, Keir Starmer déclare qu’aucune décision définitive n’a été prise. “Nous reprendrons évidemment la discussion à l’Assemblée générale des Nations unies dans quelques jours avec un plus grand nombre de personnes”, précise-t-il. Ce sujet semble donc être l’un “des rares points de discorde entre les deux pays alliés”, souligne le New York Times. 

(Manon Pierre : Source : Courrier International - Picture : Picture by White House licensed under cc_by_sa_2_0 via Wikicommons)