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Yeux, gorge, “tout brûle” : des drones russes qui empoisonnent les soldats ukrainiens?

De nombreux témoignages, directement récoltés sur le terrain par les journalistes de LCI, indiquent que l’armée russe utiliserait des grenades “chimiques” interdites en Ukraine pour déstabiliser l’ennemi. 

Enquêtant sur les accusations d’armement russe chimique, la journaliste de LCI, Gwendoline de Bono, a pu recueillir le témoignage de Bekha, soldat ukrainien de la 65e brigade : “Il y avait quand même un gaz bleu que l’on voyait au sol. On était déjà couchés car le premier drone nous a surpris et immédiatement, le second drone est arrivé et nous a empoisonnés. On a été pris de nausées instantanément et notre gorge brûlait." Des accusations qui ne sont pas les premières. En effet, en été 2023 et au printemps 2022, d’autres cas d’attaques par “gaz suffocant” ou “substance toxique” avaient été dénoncés par les forces ukrainiennes. 

Il s’agirait, selon l’enquête de LCI, de gaz CS, “une substance lacrymogène interdite par la Convention sur les armes chimiques et déjà vue dans des grenades K51, elles-mêmes récupérées sur des positions russes en 2022”. 

Les empoisonnements en Ukraine seraient en hausse constante. D’après un secouriste militaire ukrainiens, les soldats arrivent en zone de secours avec des signes d’empoisonnement et “lorsque vous allez vers eux pour les déshabiller, vous vous penchez sur leurs vêtements qui sont encore contaminés et vous-même vous commencez à pleurer. Tout brûle." 

 

(AsD - Source : TF1info - Illustration : Unsplash)

 

AsD

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Journaliste FR @Tagtik - Rubriques Consommation et Société

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