Qui est Wali, le tueur d'élite parti combattre les Russes en Ukraine?
Il a 40 ans, une femme, un enfant et un tableau de chasse digne d'un wargame, suite à ses états de service comme tireur d'élite en Afghanistan. Wali, le très médiatisé sniper canadien vient d'arriver en Ukraine. "Tuer, c'est facile..."
Wali est son pseudo. Nul ne sait comment s'appelle vraiment, ce sniper canadien, dont la véritable identité n'a jamais été dévoilée.
Jeudi matin, il a abandonné sa famille et le confort de sa vie civile pour aller prêter main-forte aux forces ukrainiennes. Un départ très médiatisé.
Il faut dire que Wali est un professionnel de la gâchette, un tireur d'élite dont on dit qu'il "peut livrer 40 morts par jour". Un tueur qui connaît son job, même s'il connaît peu ou très mal son nouveau théâtre d'opérations, l'Ukraine.
"La doctrine militaire russe implique l’utilisation abondante de tirs de canon et d’artillerie. Ils rasent le terrain avec des bombes avant de faire entrer les fantassins. C’est une autre réalité. Je vais devoir réviser mes connaissances sur la façon d’abattre un hélico ou un tank", explique-t-il au quotidien candien francophone La Presse.
Tireur d’élite au sein des Forces canadiennes, il a effectué des missions en Afghanistan est s'est rendu en Irak de son propre chef pour combattre le Groupe Etat Islamique. Sa carrière de sniper, il en a fait un livre intitulé "L'histoire non censurée de quatre tireurs d'élite en Afghanistan."
Il dit n'avoir "rien contre les Russes". Mais laisser une telle invasion se dérouler sous ses yeux sans réagir était tout simplement impossible pour lui.
Wali, 40 ans aujourd'hui, devenu informaticien dans le civil après ses batailles en Afghanistan et en Irak, rejoindra un contingent de combattants étrangers qui répondent à un appel lancé samedi par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky : "Tous les étrangers souhaitant joindre la résistance contre les occupants russes et protéger la sécurité internationale sont invités par le gouvernement ukrainien à venir sur notre territoire pour intégrer les rangs de nos forces territoriales."
(LM/Picture : Pixabay)