Terrible vengeance: enfermé par son voisin pendant 26 ans dans une étable
Un cas de disparition qui vient d'être résolu fait la une de la presse mondiale : un jeune homme qui avait disparu sans laisser de traces à l'âge de 17 ans a été retrouvé après 26 ans. Pendant tout ce temps, il avait été enfermé à quelques centaines de mètres de sa famille.
En 1998, un adolescent algérien disparaissait mystérieusement. Près de 30 ans plus tard, l'homme, aujourd'hui âgé de 45 ans, a été retrouvé chez son voisin, qui l'avait séquestré dans son étable.
Le parquet du gouvernorat de Djelfa, à 300 kilomètres d'Alger, l'a annoncé la semaine dernière, mardi. Suite à un message partagé sur les réseaux sociaux, le malheureux a été découvert dans la maison d'un voisin qui a été perquisitionnée par la police.
Cet enclos dans lequel il a été détenu pendant près de 30 ans est situé dans le village d'El-Guédid, dans le centre de l'Algérie. Les proches de la victime ont déclaré aux médias que pendant sa captivité, il pouvait non seulement entendre mais aussi voir sa famille à travers une petite ouverture dans l'espace clôturé, mais qu'il était "incapable de crier ou de s'enfuir en raison d'un sort que lui avait jeté son ravisseur". Une histoire qui est loin d'être terminée et qui devient de plus en plus mystérieuse.
Le voisin, âgé de 61 ans, est un employé municipal. Pendant des décennies, il a vécu normalement, comme si rien ne s'était passé, comme si personne n'avait disparu à deux pas de chez lui.
Mais l'affaire rebondit, selon le Conseil judiciaire algérien, huit personnes ont été inculpées pour ce crime. Six suspects ont été placés en garde à vue, tandis que deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire.
"Une information judiciaire a été ouverte à l'encontre du principal suspect pour enlèvement et leurre d'une personne, détention d'une personne sans ordre des autorités compétentes et en dehors des cas autorisés par la loi, ainsi que pour traite d'une victime en situation de vulnérabilité", a déclaré le Conseil.
Les deux suspects placés sous contrôle judiciaire seront autorisés à rester en liberté pendant leur procès.
(Masi avec FVDV pour Tagtik/Illustration picture : Photo by Dyu - Ha via Unsplash)